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que de celles de la poitrine, dans lesquelles ses avantages ne sont ni démontrés rigoureusement, ni même probables. Mais ce qui est bien assurément hors de doute, ce qu’on ne saurait se lasser de dire, c’est qu’on ne connaît pas la valeur thérapeutique des vésicatoires ; qu’il faut l’étudier à l’aide de faits nombreux et bien observés, absolument comme si l’on ne savait rien à leur égard.

Un autre agent thérapeutique doit encore fixer l’attention du lecteur : je veux parler du sirop diacode, qui fut donné aux malades qui prirent du tartre stibié ; ce qui n’empêcha pas l’amélioration, qui suivit l’administration de ce dernier moyen, d’être prompte. Si dans cette circonstance le sirop diacode n’a pas été nuisible, doit-on l’attribuer à son association au tartre stibié ? J’en doute ; car nous n’avons guère, relativement à l’action des opiacés, dans le traitement des phlegmasies, que des raisonnemens ; et j’ai recueilli quelques faits qui montrent combien sont grandes nos préventions sur les effets de l’opium. L’opium, a-t-on dit, doit être écarté du traitement des affections dans lesquelles on observe des symptômes cérébraux, parce que son action sur l’encéphale n’a lieu qu’au moyen d’un engorgement des vaisseaux cérébraux, et que,