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l’on doit s’attacher à méditer ceux qui s’offrent journellement à l’observation ; j’ai cherché, parmi les histoires de maladies que je possède, celles qui peuvent être considérées comme l’expression fidèle, comme la représentation simple et claire d’une foule d’autres analogues. Ainsi, en citant, pour chaque genre de maladie, trois ou quatre observations, j’ai pensé que cela suffirait pour montrer la conduite que je crois devoir tenir dans tous les cas de même nature » (pag. 203).

Sans doute quelques exemples suffisent pour faire connaître au lecteur la pratique de M. Polinière, dans des cas analogues ; mais ces exemples ne suffisent pas pour prouver que cette pratique est bonne ; et, à supposer qu’elle le soit, pour montrer son degré d’utilité : et c’est précisément là toute la question. Auriez-vous désiré, dira-t-on, l’auteur ayant cent observations relatives a une affection quelconque, qu’il les exposât toutes les unes après les autres ? Non, assurément : mais j’aurais voulu que l’auteur donnât une analyse rigoureuse de ces observations : puisque, en les supposant exactes, il aurait, par cette analyse, prouvé quelque chose ; tandis que les faits qu’il cite ne prouvent absolument rien, dans leur isolement. Car, qu’on y songe bien, si l’on n’a