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ronnés et tous ceux qui se sont occupés de la saignée, n’ont mis hors de doute aucun des préceptes qu’ils ont donnés. Au lieu d’étendre les questions, les sociétés savantes devraient les restreindre ; et, à mon avis, elles s’honoreraient beaucoup, si, au lieu de donner pour sujet de prix ; « déterminer par des observations cliniques quelles sont les maladies dans lesquelles l’application des sangsues est préférable à la saignée ; quelles sont celles où ce dernier moyen est plus utile que les saignées locales, et les cas qui réclament leur emploi simultané[1] ; » si, au lieu de ces problèmes insolubles pour un seul homme, à raison de leur étendue, elles se bornaient à demander, par exemple, qu’on fixât, d’une manière rigoureuse, les effets de la saignée, dans la pneumonie, ou dans une maladie quelconque ; mais une seule : puisque alors seulement elles ne demanderaient pas l’impossible.

Les réflexions faites au sujet de la saignée de la jugulaire, s’appliquent à ce que dit l’auteur de la saignée du bras comparée à celle du pied ; et je ne m’y arrêterai pas.

Son sixième chapitre traite des indications de

  1. Questions proposées par la Société de médecine de Marseille, en 1825.