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doute les faits restent : mais la plupart pour montrer combien l’observation a été imparfaite jusqu’ici, avec quel dédain on l’a traitée ; et bien peu, il faut en convenir, pour l’instruction de celui qui les lit.

L’ouvrage de M. Polinière, qui fut couronné en 1826 par la Société royale de Marseille, est incontestablement supérieur aux précédens. On y trouve des observations particulières bien moins incomplètes, plus nombreuses de beaucoup. Et cependant, il suffit de l’examen de quelques passages de cet ouvrage, pour se convaincre que la méthode de l’auteur n’est pas beaucoup plus rigoureuse que celles de ses devanciers ; à l’exemple desquels il pose des principes généraux, pour en tirer des indications particulières, des règles de pratique.

Après avoir esquissé, dans un premier chapitre, l’histoire de la saignée, M. Poliniere en consacre un second à la saignée capillaire, dans le but de fixer le lieu d’élection des sangsues. Il cite, à ce sujet, l’opinion de Vitet, qui veut que les sangsues soient placées loin du siège du mal (page 28) ; et il s’étonne qu’un médecin qui s’étaie de l’observation et de l’expérience, tienne un pareil langage ; lorsque, précisément, c’est à