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L’auteur est tellement préoccupé de la doctrine de Triller, qu’il ne s’aperçoit pas que deux saignées peuvent être plus efficaces qu’une seule ; et il conclut en faveur de la doctrine de Triller. Mais, à supposer cette doctrine exacte, établit-on une proposition, en médecine, avec deux faits ; surtout quand ces deux faits peuvent être interprétés de deux manières différentes ? Évidemment, la question de savoir où la saignée doit être faite dans la pleurésie, ne peut être résolue que de la manière indiquée plus haut.

La marche de Vieusseux[1] est encore celle des médecins dont il a été question jusqu’ici. À leur exemple, il pose les indications de la saignée dans les cas particuliers, d’après ses effets généraux, qu’il expose préalablement.

Il commence la revue des maladies dans lesquelles la saignée lui semble indiquée, par celles de la tête ; se bornant, à leur sujet, à de simples préceptes ; redisant ce que d’autres ont dit ; comme s’il s’agissait, non d’une science, mais d’usages sans importance.

En parlant de l’épilepsie : « j’ai, dit-il, presque toujours employé les sangsues par intervalles

  1. De la saignée et de son usage dans la plupart des maladies, par Vieusseux, in-8o, 1805.