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Elle n’en fut que plus affermie dans ses projets.

Elle attendait que le roi vînt retrouver sa prétendue épouse, et elle était fort curieuse de voir de près celle qu’elle avait toujours considérée comme un jeune prince.

À sa grande surprise, Hector restait seul ; il ouvrit enfin la porte secrète, ce qui acheva de confondre Séraphine dont le cœur, malgré tout, faisait de grands bonds dans sa petite poitrine, ce qui soulevait ses jolis seins par saccades. Mais


C’est un crime de lèse-majesté (page 58).
aucun homme n’était là pour le voir. Et la princesse pensait à toute autre chose qu’à l’amour.

Hector avait laissé la porte ouverte derrière lui ; il n’avait aucune raison de se méfier, car personne ne se fût permis de venir troubler le repos de la reine. Séraphine attendit un moment pour s’engager sur les pas de son ancien amant, et celui-ci ne se doutait pas, lorsqu’il souleva la tenture donnant dans la pièce où, ainsi que chaque soir, l’attendait Églantine, que deux yeux indiscrets allaient assister à leur entretien amoureux.