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princesse, et la cellule où elle fut conduite fut aménagée le soir même très confortablement, si bien qu’elle ressemblait plus à un boudoir de princesse qu’à une chambre de nonne… La mère Virginie s’y connaissait beaucoup sur ce point, car elle avait elle-même un appartement réservé où elle se retirait en compagnie de son amant le colonel, appartement qui


Hector poussa un cri d’admiration à la vue du beau corps… (page 10).
n’avait rien d’austère et où le meuble principal n’était point un prie-Dieu comme vous le pourriez croire, mais un sopha oriental, qui servait au colonel et à sa maîtresse pour tout autre chose que la méditation et l’adoration du Créateur.

Le lendemain la population apprit avec une surprise qui fut générale que la princesse Séraphine, que tous considéraient déjà comme la future souveraine, avait été touchée par la grâce, et s’était d’elle-méme rendue au couvent des Puritaines pour y prendre le voile, renonçant à tous les honneurs de son rang.

En même temps, on annonçait urbi et orbi, que le roi,