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mais de différentes natures.

Nous croyons donc que l’accroissement de la consommation intérieure, favorisée par cet accroissement de richesses et d’aisance, remédierait plus que tout autre chose au malaise dont se plaignent certaines industries, et surtout qu’il ferait cesser en partie les maux dont souffrent les cultivateurs de la vigne tout en rendant le pain et la viande meilleur marché.

En effet, il est présumable que par la nature de leur sol, ces colonies produiraient des céréales et des bestiaux, mais pas de vin. Or, en augmentant par leur production la quantité de blé et de viande, elles diminueraient le prix de ces denrées de première nécessité, ce qui tendrait à en augmenter la consommation en permettant à la classe pauvre d’en manger ; et, d’un autre côté, l’accroissement d’aisance augmenterait le nombre de ceux qui peuvent boire du vin, et par conséquent la consommation générale.

Il est facile d’expliquer par les chiffres officiels le malaise de nos viticoles. La France produit