néral de la France deux bestiaux par hectare. La colonie achèterait donc tous les ans, à partir de la fin de la première année deux fois autant de bestiaux qu’elle aurait défriché d’hectares dans l’année précédente. Ainsi, pendant vingt ans la colonie aurait des recettes et des dépenses qui suivraient une progression croissante.
LES RECETTES sans compter les premières avances du gouvernement se composent de l’augmentation périodique de 3,562 hectares défrichés et de l’augmentation annuelle de la valeur de ces hectares. Car en admettant que chaque hectare donne un produit de 195 fr., les terres ne rapporteront cette somme qu’au bout de trois ans de culture et quatre années de travail. C’est-à-dire que la première année, après son défrichement, chaque hectare rapportera 65 fr., la seconde année 130 fr., et les années suivantes 195 fr.
Quant aux dépenses, à part les premiers frais d’établissement, il y aura chaque année des dépenses qui se renouvelleront sans cesse, telle que