force et leur intelligence au profit de toute la communauté.
Ainsi il y aurait dans ces colonies au-delà du nombre strictement nécessaire d’hommes, de femmes et d’enfans pour faire les ouvrages de ferme, un grand nombre d’ouvriers sans cesse employés, soit à défricher de nouvelles terres, soit à bâtir de nouveaux établissemens pour les infirmes et les vieillards ; les avances faites à l’association ou ses bénéfices ultérieurs, lui permettraient d’employer tous les ans des capitaux considérables à ces dépenses productives.
Lorsque l’industrie privée aura besoin de bras, elle viendra les demander à ces dépôts centraux qui, par le fait, maintiendront toujours les salaires à un taux rémunérateur ; car il est clair que l’ouvrier, certain de trouver dans les colonies agricoles, une existence assurée, n’acceptera de travail dans l’industrie privée, qu’autant que celle-ci lui offrira des bénéfices au-delà de ce strict nécessaire que lui fournira toujours l’association générale.