voisin. Le grand bienfait de la solidarité étant surtout de répartir également les secours, de soulager toutes les misères, sans être arrêté par cette considération qui aujourd’hui excuse toutes les inhumanités : Il n’est point de ma commune.
Les colonies agricoles auraient deux buts à remplir. Le premier, de nourrir un grand nombre de familles pauvres, en leur faisant cultiver la terre, soigner les bestiaux, etc. Le second, d’offrir un refuge momentané à cette masse flottante d’ouvriers auxquels la prospérité de l’industrie donne une activité fébrile et que la stagnation des affaires ou l’établissement de nouvelles machines plonge dans la misère la plus profonde.
Tous les pauvres, tous les individus sans ouvrage, trouveraient dans ces lieux à utiliser leur
de son intérêt d’établir des colonies agricoles dans chaque département soit en défrichant les terres incultes, soit en achetant des terrains dont l’industrie privée ne tire pas un grand profit, mais qu’une association pourrait faire valoir à son avantage.