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CHAPITRE III.


COLONIES AGRICOLES.

Supposons que les trois mesures précédentes soient adoptées :

Les vingt-cinq millions de prolétaires actuels ont des représentans, et le quart de l’étendue du domaine agricole de la France est leur propriété[1].

Dans chaque département, et d’abord là où

  1. Nous avons supposé que l’association ouvrière ne ferait d’abord qu’affermer la terre, puisqu’elle paierait aux propriétaires actuels le faible revenu qu’ils tirent des terres incultes et des communaux ; mais au fur et à mesure elle les rachèterait afin d’être seule propriétaire.