ple d’une bonne conduite. Par ce moyen, chaque dizaine d’ouvriers renfermerait en elle un germe de perfectionnement. Ce qui améliore les hommes, c’est de leur offrir toujours devant les yeux un but à atteindre, qui soit honorable et honoré !
Pour l’impulsion à donner à la masse pour l’éclairer, lui parler, la faire agir, la question se trouve simplifiée dans le rapport de 1 à 10 ; en supposant qu’il y ait 25 millions d’hommes qui vivent au jour le jour de leur travail, on aura deux millions et demi d’intermédiaires auxquels on pourra s’adresser avec d’autant plus de confiance qu’ils participent à la fois des intérêts de cent qui obéissent et des idées de ceux qui commandent.
Ces prud’hommes seraient divisés en deux parties. Les uns resteraient dans l’industrie privée, les autres seraient employés aux établissemens agricoles. Et nous le répétons, cette différente mission serait le résultat du droit de l’élection directe attribuée à tous les travailleurs.