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garçon de mon âge qui bandait de tout son cœur. Puis maman a si bien gradué les expériences que, sans trop souffrir et sans accident, je me suis habituée aux queues les plus grosses. Je n’ai pas saigné. J’avais le trou du cul fait pour ça.

« Et surtout… Vraiment, c’est facile à comprendre. Toutes les petites filles veulent faire comme leurs mamans. Les filles d’actrices sont folles de joie quand elles ont un rôle à huit ans. Et les filles de putains… quand elles ont un homme elles se croient… Mon chéri, je ne sais pas parler, mais je voudrais surtout que tu n’accuses pas maman parce qu’elle m’a vendue. Tu vois comme je suis. Je ne me roule pas sur toi comme une enragée, je n’ai jamais été vicieuse ; mais je t’assure qu’à huit ans j’étais contente de faire comme maman. Les jours où elle me prenait dans sa chambre, où je voyais près d’elle un monsieur tout nu et où il suffisait que je trousse ma petite robe pour le faire bander, j’étais heureuse ! j’étais fière ! Je me serais laissé enculer depuis le trou jusqu’à la bouche. Vois-tu, le plus beau jouet pour une petite fille, c’est la queue. »

Elle soupira en détournant les yeux et son regard rencontra ce qu’elle avait oublié.

« Oh ! fit-elle. Tu bandes ?

— Mais vous avez vingt ans, mademoiselle la petite fille.

— Et tu crois que je suis moins heureuse de te faire bander ? fit-elle en se jetant à mon cou. Tu ne réponds rien, veux-tu que je te suce ?