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mouiller la chemise ni avoir les yeux cernés.

« Alors, tous les jours quand j’étais bébé (mais tous les jours au moins deux fois), maman se branlait sur le lit et chaque fois de la même façon : un monsieur venait de sortir, elle restait toute nue, elle prenait dans un tiroir une bougie qu’elle avait fait fondre un peu par le bout, ou bien un rouleau qu’elle faisait tiédir, ou encore le godmiché qu’elle avait acheté pour piner les gousses et avant tout elle se fourrait ça dans le derrière. Jamais maman ne s’est branlée devant moi sans avoir quelque chose dans le cul. Ensuite elle se couchait au milieu du lit et, du bout du doigt… Que veux-tu ? c’est ainsi que les putains déchargent.

« Maman m’a toujours dit qu’elle m’avait fait téter son foutre en même temps que son lait. Ce que je me rappelle, c’est que pendant toute mon enfance je la regardais se branler et j’allais la lécher quand elle avait fini, et plus il y en avait, plus j’étais contente. Maman m’a dit aussi que j’avais cinq ans le jour où je lui ai fait minette assez bien pour la faire jouir. Je ne me rappelle pas, mais je sais que j’étais très petite.

« Il ne faut pas accuser maman pour tout ça, vois-tu, j’ai vingt ans aujourd’hui, je suis libre, et je fais encore minette tous les jours à maman, et chaque fois j’ai autant de plaisir quand elle décharge parce que je l’aime bien.

« Naturellement, j’étais aussi toute gosse quand elle m’a fait goûter du foutre d’homme. Il me semble que j’en ai toujours bu. J’en léchais sur elle quand elle en avait dans les poils ou ailleurs. Je me rappelle un vieux monsieur