Relever ses jupes, s’asseoir sur une quille debout, la faire entrer où vous savez, et s’enfuir avec en la tenant par la seule force du « casse-noisettes », c’est un exercice des plus indécents, qu’une jeune fille bien élevée ne doit pas imiter, même quand elle l’a vu faire avec un succès d’estime.
Si vous jouez « au bordel » avec plusieurs petites filles, ne vous charbonnez pas le ventre et les cuisses pour faire le rôle de la négresse.
Si vous jouez « à la putain » avec quelques petits garçons, n’empruntez pas vingt-cinq morpions à la fille du jardinier pour vous faire un vrai con de pierreuse.
En jouant à cache-cache, si vous vous trouvez seule avec une jeune fille dans une cachette impénétrable, branlez votre compagne ; c’est l’usage. Et si elle fait des manières, branlez-vous devant elle pour l’encourager.
Si vous faites de l’équitation auprès d’un beau cavalier et si la selle vous provoque tout à coup une émotion débordante, vous pouvez soupirer : « Ah !… Ah !… » pourvu que vous ajoutiez tout de suite : « C’est pour vous que je le fais, monsieur. »