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tomba sur la mousse et dormit.

En s’éveillant, le lendemain, sous le soleil déjà haut, elle sentit une étrange douceur le long de sa main étendue. Elle ouvrit les yeux : une biche blonde la léchait avec lenteur. Mais, au premier mouvement de Byblis, la délicate bête sauta sur ses pattes fines et releva les deux oreilles, en fixant tout à coup devant elle ses admirables yeux humides, noirs et brillants comme l’eau des roches.

« Biche, dit Byblis, à qui es-tu ? Si tu es à la déesse Artémis, guide-moi, car je la connais. Je lui donne, à la pleine lune, des libations de lait de chèvre et elle m’en sait gré, biche, elle m’aime bien. Si donc tu es de son cortège, exauce-moi dans l’angoisse où je suis, et sache que tu ne déplairas pas