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une bouche. Il était une fois deux princesses qui n’avaient de con ni l’une ni l’autre. »

Prima éclata de rire et l’embrassa.

« Alors continua la petite animée par le succès, Prima pisse par la bouche, moi par le trou du cul et mes sœurs par le con. C’est un spectacle varié. Peut-être est-ce çà qui m’excite.

— Et autre chose.

— Et autre chose que Prima sait mieux que moi.

— Ne te fais pas plus vicieuse que tu n’es. Avoue que toutes les douzes nous nous sommes branlées au berceau, bien avant de jouir.

— Oui. Çà allonge le bouton et nous sommes faciles à gousser mais ça vous échauffe aussi, surtout quand nous sommes petites. Les jeunes filles qui déchargent, elles arrêtent leur doigt de temps en temps. Mais nous ! Il n’y a pas de raison pour que çà finisse.

— Et la voilà qui se branle, un doigt par devant et l’autre dans le cul.

— Çà me démange des deux côtés.

— Tu disais donc ?

— Je disais : les petites filles qui ont des démangeaisons par devant et par derrière se pissent dessus et disent qu’elles jouissent. Le matin, avant mon bain, je me mets dans ma baignoire vide… Plus on me le fait, plus je suis contente… Si contente que…

— Eh bien ?

— Quand ce sont mes grandes sœurs, je leur suce les poils du con ensuite. Comme c’est l’heure où elles viennent de jouir, leurs poils sont pleins de foutre et de pipi. C’est bon.