VI
DEUX FILLES POUR UN GARÇON
« Quoi ! on n’a pas besoin de se battre pour ça ! J’vas m’arracher deux poils du cul et tu tireras à la courte paille, laquelle de nous deux qu’il baisera d’abord. C’est comme ça qu’on fait quand on est copines.
— Eh ben, et l’autre pendant ce temps-là ?
— L’autre y sucera les couilles avec le doigt dans l’cul. On s’arrangera toujours. Ça va-t-il ?
— Ça va.
— V’là mes poils. Tire. T’as l’pu long… C’est bon, colle-toi sa queue dans la moniche. Tu sais faire en levrette ?
— Oui, j’sais bien. Ça va loin.
— Ben, foutez-vous comme ça ; j’vas m’fourrer la tête entre vos guibolles et je vous passerai des langues à tous les deux, depuis l’petit bouton jusqu’au bout des roupettes.
— Et si y coule du foutre, ça sera pour ta gueule ?
— Tu l’as dit, Marie.
— Allons-y, je m’place. Ouvre-moi les babines, qu’il n’me fasse pas d’mal. J’suis encore étroite, tu sais.
— Étroite ! Penses-tu qu’tu l’es encore, depuis trois mois qu’t’es dépucelée et qu’on t’ramone tous les dimanches ! »