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IV

LA PASSANTE


Elle venait lentement, en penchant la tête à l’épaule, sur la jetée déserte où tombait le clair de lune. Une petite ombre mobile palpitait en avant de ses pas.


Démétrios la regardait s’avancer.

Des plis diagonaux sillonnaient le peu qu’on voyait de son corps à travers le tissu léger ; un de ses coudes saillait sous la tunique serrée, et l’autre bras, qu’elle avait laissé nu, portait relevée la longue queue, afin d’éviter qu’elle traînât dans la poussière.

Il reconnut à ses bijoux qu’elle était une