« On ne jure pas par Iahveh.
— Tu refuses ?
— C’est un serment terrible.
— C’est celui qu’il me faut. »
Elle hésita quelque temps, puis dit à voix basse :
« J’en fais le serment par Iahveh. Que demandes-tu de moi, Démétrios ? »
Le jeune homme se tut.
« Parle, Bien-Aimé ! dit Chrysis. Dis-moi vite. J’ai peur.
— Oh ! C’est peu de chose.
— Mais quoi encore ?
— Je ne veux pas te demander de me donner à ton tour trois cadeaux, fussent-ils aussi simples que les premiers étaient rares. Ce serait contre les usages. Mais je peux te demander d’en recevoir, n’est-ce pas ?
— Assurément, dit Chrysis joyeuse.
— Ce miroir, ce peigne, ce collier, que tu m’as fait prendre pour toi, tu n’espérais pas en user, n’est-ce pas ? Un miroir volé, le peigne d’une victime et le collier de la déesse, ce