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et Chimairis ayant tout vendu, même ses peignes et ses épingles, même ses pinces à épiler, sa chevelure s’était embrouillée dans un désordre inextricable, tandis qu’une pubescence noire ajoutait à sa nudité quelque chose de sauvage, d’impudique et de velu.
Près d’elle, un grand bouc se tenait sur ses pattes raides, attaché à un arbre par une chaîne d’or qui avait autrefois brillé à quatre tours sur la poitrine de sa maîtresse.
« Chimairis, dit Melitta, lève-toi. C’est quelqu’un qui veut te parler. »
La Juive regarda, mais ne bougea point.
Démétrios s’avança.
« Tu connais Chrysis ? dit-il.
— Oui.
— Tu la vois souvent ?
— Oui.
— Tu peux me parler d’elle ?
— Non.
— Comment, non ? Comment, tu ne peux pas ?
— Non. »
Melitta était stupéfaite :