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Jamais elle n’avait pris ce ton, si ému et simple, pour m’adresser la parole. Je crus avoir enfin dégagé son âme véritable du masque ironique et orgueilleux qui me l’avait célée trop longtemps et une vie nouvelle s’ouvrit à ma convalescence morale.

(Connaissez-vous, au musée de Madrid une singulière toile de Goya, la première à gauche en entrant dans la salle du dernier étage ? Quatre femmes en jupe espagnole, sur une pelouse de jardin, tendent un châle par les quatre bouts, et y font sauter en riant un pantin grand comme un homme…)

Bref, nous revînmes à Séville.