mol Adônis ne te suffit pas seul et qu’une étreinte encore plus douce retarde parfois ton sommeil. »
Une courtisane très jeune suivit :
« Aphrodite Peribasia, reçois ma virginité, avec cette tunique tachée de sang. Je suis Pannychis de Pharos ; depuis la nuit dernière je me suis vouée à toi. »
Une autre :
« Dorothea te conjure, ô charitable Epistrophia, d’éloigner de son esprit le désir qu’y a jeté l’Erôs, ou d’enflammer enfin pour elle les yeux de celui qui se refuse. Elle t’offre cette branche de myrte parce que c’est l’arbre que tu préfères. »
Une autre :
« Sur ton autel, ô Paphia, Callistion dépose soixante drachmes d’argent, le superflu de quatre mines qu’elle a reçues de Cléoménès. Donne-lui un amant plus généreux encore, si l’offrande te semble belle. »
Il ne restait plus devant l’idole qu’une enfant toute rougissante qui s’était mise la dernière. Elle ne tenait à la main qu’une petite couronne de