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L’EFFORT


Encore ! assez de soupirs et de bras étirés ! Recommence ! Penses-tu donc que l’amour soit un délassement ? Gyrinno, c’est une tâche, et de toutes la plus rude.


Réveille-toi ! Il ne faut pas que tu dormes ! Que m’importent tes paupières bleues et la barre de douleur qui brûle tes jambes maigres. Astarté bouillonne dans mes reins.


Nous nous sommes couchées avant le crépuscule. Voici déjà la mauvaise aurore ; mais je ne suis pas lasse pour si peu. Je ne dormirai pas avant le second soir.


Je ne dormirai pas : il ne faut pas que tu dormes. Oh ! comme la saveur du matin est amère ! Gyrinno, apprécie-la. Les baisers sont plus difficiles, mais plus étranges, et plus lents.