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Tu viendrais toute radieuse,
Ployant ta taille gracieuse,
Ô toi, si vive et si joyeuse,
M’aimant,
Tu m’apparaîtrais merveilleuse
Dans ta beauté voluptueuse,
Entr’ouvrant ta lèvre amoureuse
Gaîment…
Mais peut-être ta destinée
Comme la mienne est attristée ;
Et, sous une grille enfermée,
Tu dois
Dans ton couvent emprisonnée,
Quand tu rêves, au lit couchée,
Te sentir toute enamourée
Parfois.
Être jeune, et vivre en prisons !
Oh ! quand les désirs polissons
Font naître en toi de longs frissons
De fièvres…
Corbleu ! quelles démangeaisons
De planter la devoirs, leçons,
Pour poser sur les beaux garçons
Tes lèvres !