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Vieille, modérez vous sans faire la folastre !
Vous avez le cuir sec comme du calemot,
Les bras doux à toucher comme une anse de pot
Et riez justement comme un bouc que l’on chastre

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Je vous condamne à mort ! Avant ! Vieille morue !
Qu’on fasse l’eschaffaut d’un pied de trebuschet
Mettez-vous à genoil ! Tendez le col de grue !
Qu’on vous tranche la teste… avecques un fouet.


À côté de ces petites ombres falotes danse dans son œuvre un peuple de nains et de poules mouillées. Sygognes les campe devant lui avec la gaieté d’un collectionneur qui vient d’acheter un bibelot cocasse. Ce sont des pantins, mais il les anime, les fait marcher, sauter, courir, saluer, crier, tirer l’épée ; et quand ils ont fait, il éclate de rire.


Petit rat de brésil, qui vous a botiné ?
Où allez-vous ainsi en robe de grenuche,
Les bras nus, les rognons comme ceux d’une nuche
Vous froncez » le sourcil ? Estes-vous mutiné ?

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Petit homme de plomb pour jamais je vous loge
Le marteau dans la main à deux pas de l’horloge,
Ayant la plume au vent, gaillard et rebondy.

Escrimez tous les jours avecques les corneilles !
Haut les bras ! Jacquemard ! Il faut sonner midy
Si vous craignez le bruict, bouchez-vous les oreilles.