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LIII


Je me hâtais de fuir l’Erôs ; mais lui, ayant allumé * un petit phanion dans la cendre me trouva qui me cachais.


Sans avoir tendu son arc, avec le bout de deux ongles de la main * il prit une étincelle, et en moi furtivement la lança.


De là des flammes coururent sur moi. Ô triste feu * qui luit pour moi ! Il y a un grand feu, Phanion, dans mon cœur.