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Dêmophantos s’en alla en m’injuriant. Quelques jours se passent sans que je l’envoie chercher : Callidês était encore chez moi. Dêmophantos, qui était déjà très échauffé, entre en fureur en voyant cela, pénètre par la porte ouverte, pleure, me bat, me menace de me tuer, déchire ma tunique, fait tout, et enfin me donne six mille drachmes pour lesquelles il m’a eue tout seul pendant huit mois entiers ! Sa femme disait à tout le monde que je l’avais rendu fou avec des poisons. Le poison, c’était la jalousie.

C’est pourquoi, Chrysis, sers-toi du même poison avec Gorgias. Ce garçon-là sera riche s’il arrive quelque chose à son père.