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Et après ? comment ça s’est-il passé ?
Elles m’ont baisée, d’abord, comme font les hommes, et non seulement en appliquant les lèvres, mais en ouvrant un peu la bouche, et elles m’étreignaient dans leurs bras et elles me serraient les seins. Dêmônassa même me mordait dans ses baisers. Pour moi je ne comprenais pas ce qui se passait. Tout à coup Megilla déjà chaude, enlevant sa fausse chevelure tout à fait semblable (à une vraie), et bien attachée, apparut rasée jusqu’à la peau comme le plus mâle des athlètes. Et moi je fus bouleversée de voir cela. Mais elle :
« Ô Leaina, dit-elle, as-tu déjà vu un jeune homme aussi beau ?
— Mais, dis-je, je ne vois pas de jeune homme, ici, Megilla.
— Ne m’effémine pas, dit-elle, car je m’appelle Megillos et j’ai épousé depuis longtemps cette Dêmônassa, et elle est ma femme. »
Je me suis mise à rire, Clônarion, et sur ces mots j’ai dit :