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enterrés vivants. Sous les murs d’Andrinople, des ambulanciers turcs qui venaient, munis de leur drapeau, secourir des blessés serbes, ont été accueillis par une fusillade. Tout dernièrement à Dedeagatch, le fait n’est pas discutable, une bande bulgare a pillé, massacré, incendié pendant trois jours, continuant l’horrible besogne que les « comitadjis » ont depuis si longtemps commencée. Mais les pauvres Turcs manquent d’argent pour semer la noble indignation dans certaine presse qui est à vendre, et qui, malheureusement, influence à sa suite toute la presse restée de bonne foi…



À propos des Bulgares, je citerai ce fragment de la lettre d’un Français qui avait longtemps habité la Thrace, mais qui s’est