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des armées d’invasion, le jour où les Turcs se crisperont dans le dernier sursaut d’agonie, le jour où Stamboul sera tout à feu et à sang, la coupole de Sainte-Sophie elle-même est menacée d’un effondrement sans recours.

Et, enfin, puisqu’il faut renoncer à éveiller tout sentiment de justice et de pitié, puisqu’il n’est plus possible de rectifier, même par des témoignages cent fois plus autorisés que le mien, la légende des Bulgares inoffensifs et tendres, à côté des Turcs massacreurs, voici une raison encore qui, à première vue, semblera bien étrange, bien futile ; mais tant d’esprits réfléchis l’ont déjà trouvée avant moi ! Il n’y a pas, dans la vie, que des usines, des chemins de fer, des « débouchés commerciaux », des shrapnells, de la vitesse et de l’affolement. En dehors de tout ce néfaste bric-à-brac, devant