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ceur des conditions qu’il posa au Transvaal après la victoire.



Pauvre belle et pimpante Italie ! Est-ce que sincèrement elle s’imagine marcher à la gloire ? Je suppose bien qu’elle a perdu, à présent, cette illusion des premiers jours. D’ailleurs, une réprobation générale lui est acquise, et elle le sait.

De la gloire individuelle pour ses combattants, oh ! oui, sans nul doute, elle en a récolté. Ses soldats sont des Latins, nos frères ; il a dû s’en trouver beaucoup parmi eux pour se battre comme des héros et tomber avec noblesse. Mais tout cela ne saurait racheter le crime initial, qui est d’avoir allumé la guerre. Pauvre belle nation, amie de la nôtre, je veux croire qu’elle était partie