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fait entendre pour prendre la défense des opprimés.

Je vous remercie chaudement pour cette belle tâche que vous avez assumée au nom de l’humanité.

J’aime à espérer qu’il se trouvera en France de nobles cœurs qui, se souvenant de l’amitié séculaire des deux nations, ne tarderont pas à imiter votre bel exemple et unir leurs efforts aux vôtres pour arrêter l’extermination systématique de la population paisible des provinces occupées par les alliés.

Agréez, cher monsieur, avec l’expression de mes sentiments de profonde reconnaissance, l’assurance de ma très haute considération.

Le Grand Vizir,
MAHMOUD CHEVKET.