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XII

Lettre que m’adresse un capitaine français qui servit onze ans dans la gendarmerie internationale de Macédoine.


Votre plaidoyer en faveur de nos amis turcs a un très grand retentissement dans leur cœur, qui est un cœur d’or, comme vous le savez. Le bien que vous faites ainsi à la cause française répare les ravages que notre presse, vendue aux vainqueurs, a causés à notre influence ; vous maintiendrez quand même, chez la victime insultée, l’amour de notre pays, tandis que les vainqueurs d’aujourd’hui nous renieront demain.

CAPITAINE X***.