distinguée, les écoles catholiques sont plus ou moins jalousées, ce qui, combiné avec l’influence de l’antagonisme confessionnel, les met parfois en butte à des attaques de presse et à des tracasseries administratives sous de fallacieux prétextes.
Il me paraît aussi que nos intérêts commerciaux et industriels n’ont qu’à perdre au passage de la domination turque à la domination balkanique.
Ces données ont été généralement omises dans presque tout ce qui s’est publié à l’occasion du conflit oriental.
Par contre, on a donné un large mais immérité regain aux légendes tendancieuses et spécialement à celles qui sont relatives aux massacres et pillages, mis indistinctement à la seule charge des Turcs, dans le but, semble-t-il, de les discréditer devant l’opinion publique ; or, il est avéré que le Turc, naturellement placide, ne se livre à des violences que provoqué par une rébellion : j’en ai été témoin moi-