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horreurs aient été commises par leurs comitadjis. Mais, comme les réguliers ne les renient même pas, c’est à mon sens le même tabac.

Adieu, mon cher ami. Excusez le pêle-mêle de cette lettre écrite à la six-quatre-deux. Je m’en serais voulu de retarder d’un jour mon témoignage, que je vous apporte non comme une justification, mais bien comme une confirmation de ce que vous avez avancé. Il va de soi que je vous laisse entièrement libre d’en faire l’usage qui vous conviendra, voire même de la publier intacte et sous ma signature, si vous le jugez préférable. Par ailleurs, je vous serais obligé d’en donner connaissance au commandant Viaud. Je trouve rudement chic l’attitude qu’il a prise vis-à-vis des Turcs, et je serais désolé qu’il pût penser un seul instant que j’aie pu, indirectement, l’induire en erreur, bien que je n’aie pas l’honneur de le connaître personnellement.

Je pense d’ailleurs pouvoir causer bientôt de