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ments. D’ailleurs je retrouve les faits détaillés dans mes papiers, avec la collection des télégrammes T. S. F. se rapportant aux événements. Tout cela est d’autre part encore entièrement présent à ma mémoire. Puisqu’il paraît y avoir discussion sur cette matière, je juge bon d’y ajouter d’autres détails que je ne vous avais pas signalés à cause de la longueur déjà exagérée de mes lettres précédentes.

Comme vous le dites très justement : Le démenti des officiers du Bruix est TOUT DIPLOMATIQUE et ne se rapporte certainement qu’à l’expression « VU DE LEURS YEUX ». On n’a, en effet, pas l’habitude de nous convier à ces petites fêtes (bien qu’il soit quelquefois possible de commettre des indiscrétions ainsi que vous le verrez plus loin). Je ne crois pas en commettre une contre le secret professionnel en vous communiquant des extraits de télégrammes du Bruix qui, envoyés en clair par T. S. F., n’avaient par conséquent rien de confidentiel et d’ailleurs ont été interceptés par