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embarqué dans la division navale du Levant, — l’officier de marine qui avait écrit en décembre dernier la fameuse lettre, source de ma précédente documentation, et origine de toute l’affaire.

Et cet officier, — dont je persiste à taire le nom, tenant à ne point l’exposer aux couteaux des assassins prétendus soldats qu’il soufflette comme on va voir, — sautait immédiatement sur sa plume, et m’écrivait, dans le premier jet de son indignation, la nouvelle lettre que voici.

Je m’en voudrais à mort d’y changer une virgule ; et je n’en supprime que la date et que la signature, pour la bonne raison exposée ci-dessus[1] :

  1. La rédaction de Gil Blas, tout en s’associant à la juste indignation de Claude Farrère, prend sur elle de supprimer dans la lettre en question quelques termes énergiques dont l’auteur stigmatise les faits rapportés par lui, — cela par pur et simple respect dû aux lectrices de ce journal.