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lèvres et les oreilles coupées. Les massacres et les atrocités balkaniques ne sont plus discutables, de bonne foi ; les journaux étrangers en sont remplis et, seule, la presse française a accepté le mot d’ordre du silence. Le but de cette lettre n’est donc pas de les affirmer, ce serait superflu, mais seulement d’établir que le Bruix n’a pas manqué non plus d’en avoir connaissance.

» Quant à M. Pierre Loti, que dire des obstinés qui, après mon témoignage, continueraient à l’injurier pour l’incident du Bruix, et à nier que son livre soit un livre loyal dont chaque affirmation repose sur un document précis ou sur la parole d’un homme d’honneur ? »


Eh bien, parmi tant de journaux qui avaient publié le démenti avec tant d’éclat, il ne s’en est pas trouvé un seul pour insérer l’explication, le démenti moral du démenti !…