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doute ; elles étaient du reste les seules que je n’avais pas cru nécessaire de vérifier.

Mais, dès qu’elles reparurent signées de mon nom, le commandant du Bruix, interrogé diplomatiquement par le gouverneur de Salonique, prince Nicolas de Grèce, crut devoir lui adresser la réponse suivante, qui fut insérée à grand fracas dans d’innombrables journaux :


Salonique, 4 février.

« Altesse,

» En réponse à la communication verbale que le commandant Vachopoulo, chef de votre état-major, m’a présentée aujourd’hui de votre part, j’ai l’honneur de porter à la connaissance de Votre Altesse Royale le résultat de mes recherches. J’ai réuni tous les officiers de l’état-major du Bruix et leur ai lu l’affirmation qui nous est prêtée dans le livre intitulé la Turquie agonisante, de notre concitoyen le capitaine de vaisseau en retraite Julien Viaud (Pierre Loti), que les officiers français du Bruix étaient là qui ont