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IV

Le chapitre précédent contient, à la page 90, trois lignes qui ont fait couler beaucoup d’encre :

« Et les officiers français du Bruix étaient là, qui ont vu des soldats serbes et grecs crever les yeux à des prisonniers turcs… »

Ces trois lignes, je les avais trouvées telles quelles dans un grand journal parisien, où, deux mois auparavant, elles paraissaient sans donner lieu à aucune objection de la part de personne, et je les avais admises en toute confiance, parce qu’elles venaient d’un officier dont la parole pour moi ne fait pas