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LE ROMAN D’UN ENFANT

de volonté, refondre et durcir ma trempe physique aussi bien que morale, — jusqu’au jour où, vers mes vingt-sept ans, un directeur de cirque, après avoir vu comme mes muscles se détendaient maintenant en ressorts d’acier, laissa tomber dans son admiration ces paroles, les plus profondes que j’aie entendues de ma vie : « Quel dommage, monsieur, que votre éducation ait été commencée si tard ! »