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LE ROMAN D’UN ENFANT

je n’avais plus de joie à mes réveils ; une espèce d’inquiétude, semblable à celle que laisse un devoir non accompli, me reprenait chaque matin, de plus en plus péniblement, à la pensée que le temps fuyait, que les vacances allaient finir et que je n’avais pas encore eu le courage de décider de ma vie.