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LXXV


Et je le vis à peine aussi, pendant les quelques semaines agitées qu’il passa parmi nous. De cette période, qui dura si peu, je n’ai que des souvenirs troubles comme on en conserve de choses regardées pendant une course trop rapide. Vaguement je me rappelle un train de vie plus gai et plus jeune ramené à la maison par sa présence. Je me rappelle aussi qu’il semblait par instants avoir des préoccupations absorbantes à propos de choses tout à fait en dehors de notre sphère de famille ; peut-être des regrets pour les pays chauds, pour l’« île délicieuse », ou bien des craintes de trop prochain départ ?…

Quelquefois je le retenais captivé auprès de mon