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LE ROMAN D’UN ENFANT
prenait même une sorte d’envie imprécise et sourde — latente, si j’ose employer ce mot — de courir moi aussi dehors, à l’amusante aventure, dans l’air vif des nuits d’hiver, ou au grand soleil des ports exotiques, et, à tue-tête comme eux, de chanter la simple joie de vivre…