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Mon frère, qui était toujours mon conseiller intime et secret, ne semblait pas prendre au tragique mes insuccès en littérature scolaire, et voici, sur son papier mince, jauni par le temps, l’exposé de ses idées là-dessus, tel que je le retrouve dans une de ses lettres de décembre 1864, — mêlé du reste à la description de l’une des pluies torrentielles de là-bas inondant les immenses palmes de son jardin, dans son île basse et baignée d’eau chaude à l’embouchure du Mékong :

« J’y vois à peine pour t’écrire, mon petit