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aventurier. Et ces vacances-là furent, je crois, les plus adorables de ma vie…

Mais le mois de septembre fini, quand il fallut nous remettre en route tous les deux pour Rochefort, abandonnant ma sœur dans sa résidence nouvelle, mon cœur se déchira affreusement. Je n’avais pas réfléchi que cela surviendrait si vite, que ce serait si définitif et si douloureux : donc, c’en était fait, elle n’habiterait plus sa chambre bleue ni son atelier, nous ne la reverrions plus que de temps à autre en visite, elle ne serait plus quelqu’un de chez nous.