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images commençaient d’être vraiment artistiques ; les palmiers qui y figuraient, au lieu d’être conventionnels comme dans les livres précédents, avaient été dessinés d’après nature. Des palmiers, il y en avait aussi de photographiés, dans les épreuves transparentes que je reçus pour mon stéréoscope, et ce fut pour moi une révélation soudaine et précise de cette flore tropicale qui jusque-là m’appelait confusément. Oh ! voir des palmiers ! Je rêvais cela, comme naguère, avant mes voyages chez l’oncle du Midi, j’avais rêvé de voir des montagnes. Le palmier d’appartement, qui de nos jours encombre même les loges des concierges, n’était pas venu jusqu’à notre province, et surtout on n’avait pas encore acclimaté, dans notre Sud-Ouest attiédi par les continuels courants du golfe des Antilles, le palmier chamœrops, qui y croît maintenant partout. Oh ! si on avait pu me donner alors une vision anticipée de notre cour de Rochefort, telle qu’elle est aujourd’hui, — avec ses chamœrops de pleine