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grimpâmes alors quatre à quatre, en petite troupe impétueuse, nous bousculant un peu, pour nous enfourner plus vite dans les flancs du cloître flottant. C’était une batterie d’aspect plutôt rude, mais vaste et claire, très accueillante, où l’air marin entrait par les sabords et qui exhalait discrètement la saine odeur des navires de guerre tenus très propres : ça sentait le sapin gratté, ça sentait les cordes goudronnées, ça sentait le sel, les algues et la mer.